Lorsque la plus belle femme du monde est tchèque

Yeux gris clair, blonde, sourire éblouissant, 1,77 m, Taťána Kuchařová n’a encore que 18 ans lorsqu’elle remporte le titre de Miss Monde à Varsovie. Le premier dans l’histoire de la République tchèque. Depuis son élection, la belle se consacre avec ferveur à sa fondation « The Beauty of Help » destinée à aider les personnes défavorisées, notamment les personnes âgées. En juin 2009, grâce à sa contribution lors d’un défilé Dior automne-hiver 2009-2010, un montant de 440 000 CZK a été collecté. Ils seront destinés à améliorer le quotidien de personnes âgées. Nous avions rencontré Taťána peu après sa victoire à Varsovie. Retour sur un parcours sans faute.
- Pouvez-vous résumer en un mot un an en tant que Miss Monde ?
C’est difficile. « Chaotique » serait le mot. Vous devez toujours être sur le qui-vive, toujours avoir vos affaires prêtes, avoir tout ce dont vous pourriez avoir besoin. Et il faut être équilibrée dans sa tête. Vous n’imaginez pas le nombre de fois où on m’a envoyé quelque part et où j’ai dû prendre la parole sans préparation.
- Avez-vous pu refuser certains engagements ?
Je faisais confiance aux gens de Miss Monde. Ça fait 56 ans qu’ils font ce métier et tous les endroits où je suis allée étaient garantis. Aucun de mes voyages n’a été dangereux ou n’a été un échec. Je peux vous assurer que le professionalisme est maximal.
- Avez-vous pu être accompagnée par quelqu’un de votre famille ?
Ça non. C’était un travail. Même si j’avais 18 ans, ça n’intéressait personne de savoir si quelqu’un pouvait me manquer.
- Alors vous n’avez pas vu vos parents pendant un an ?
Je ne peux pas dire que je ne les ai pas vus. Dès que j’avais un moment de libre, je rentrais à la maison. J’ai aussi passé le bac et je devais aller à l’école. Pour ça, les gens de Miss Monde ont été compréhensifs.
- Mais vous aviez un appartement à Londres, vous n’y avez pas passé du temps ?
Bien sûr que j’ai passé du temps à Londres. C’est sympa là-bas et c’était la première fois que j’y allais. Mais le travail ne m’a pas retenue qu’à Londres.
- Prague ne vous semble-t-elle pas maintenant toute petite ?
J’ai mes amis ici, la famille n’est pas loin et il y a des gens ici avec qui j’aime travailler. C’est vrai qu’à l’avenir je ne vais peut-être pas rester tout le temps ici. Mais j’aime revenir. Et ce sera toujours mon chez-moi.
- Alors Prague vous paraît quand même toute petite...
Ça dépend pour quoi. C’est l’endroit idéal pour une vie de famille. Mais je ne peux pas dire que ça ne me plairait pas plus ailleurs. Mais pour mon travail, l’environnement tchèque n’est pas très grand. Il y a plus de possibilités et d’opportunités hors du pays.
La suite dans la version imprimée du magazine. Celui-ci est en vente dans la librairie de l'Institut Français de Prague ou par abonnement.
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