Je me sens plus libre sans ma jambe

Tereza Diepoldová. On peut la voir danser, jour au foot, ou nager dans de nombreuses publicités. Elle fait tout comme les jeunes gens de son âge. Née en 1988, Tereza Diepoldová est cependant différente. A l’âge de 10 ans, elle a perdu une jambe dans un accident. Aujourd’hui, Tereza fait partie des meilleures nageuses handicapées de République tchèque.
Où les gens regardent-ils quand ils vous rencontrent ?
Le plus souvent dans les yeux, puis leur regard descend et ils se rendent compte de mon handicap. Certains font une remarque, d’autres gardent le silence.
Est-ce qu’ils ont le courage de vous demander ce qui vous est arrivé ?
En général, non. Seules les vieilles dames, ou encore les enfants, n’ont pas de problème. J’entends aussi que je suis une pauvre jeune fille et que c’est bien malheureux.
Ça vous gêne ?
J’ai l’habitude. Mais parfois, ça m’énerve tellement que j’aimerais leur répondre. Mais je sais que ça ne sert à rien. Je préfère avoir des écouteurs dans les oreilles pour ne rien entendre.
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