L’ancien chef de la brasserie de Plzeň sait toujours boire cul-sec

Autrefois il a été membre d’équipage d’un sous-marin ; il y a quelques années, il a été pendant cinq ans à la barre de la brasserie Plzeňský Prazdroj. Dès la première rencontre, il fait l’effet d’un gentleman britannique typique. Agréable, mais un peu ennuyeux. Bien entendu, c’est la première impression avant que Mike Short ne commence à évoquer les choses qui l’intéressent.
Pendant plusieurs années, vous avez été officier sur un sous-marin atomique de la marine royale britannique. C’est une occupation pour le moins inhabituelle. Vous dites que ça vous a même plu. Pourquoi avez-vous soudain changé de voie et vous être lancé dans autre chose ?
J’aime l’aventure, le changement.
Vous n’avez pas entendu des remarques du genre : « Mais tu n’en seras pas capable » ?
Je me le suis souvent dit moi-même ! Mais dans toute nouvelle situation, vous apprenez assez rapidement ce qu’il faut savoir. Il n’y a rien de plus intéressant dans la vie que de faire de nouvelles expériences. Le monde change si vite autour de nous qu’il n’y a rien d’autre à faire que s’adapter.
Avec vos collègues, vous avez dû passer parfois plusieurs semaines sous l’eau, dans le sous-marin. Est-ce que la vie dans un espace réduit a des conséquences sur le psychisme de l’homme ?
La plupart des gens n’y croient pas, mais on travaille dur sur un sous-marin. Nous avions des rotations : quatre heures de travail, huit heures de repos, et ça sans discontinuer. Il fallait bosser dur. On s’entraînait beaucoup. La concentration était maximale.
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